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Ecoles du Népal

"Les écoles du Népal" - Népal

Lieux : A une dizaine de kilomètres de la capitale Katmandou, dans un petit village perdu au milieu des

rizières
A 45 minutes de Kathmandou, une école détruite aux deux tiers

Date du début du programme : 2016 (officiellement mais les activités ont commencé en 2010)

 

Date du partenariat avec SOLIBAD : 2016

Nombre d'enfants/familles impactés depuis le début de l'action en 2013 : 300 enfants au travers de

"Maisons de Quartiers"

Somme investie par Solibad dans ce programme depuis 2016 : 8150 €

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Le programme en détails : 

 

Depuis l’été 2016, Solibad a décidé d’aider des écoliers népalais, suite à l’appel de Philippe Reynaert, très investi auprès de l’école des jeunes du club de l’EBPS Paris 12, qui avait visité auparavant ce pays particulièrement attachant. Nous l’avions aidé à récolter du matériel de bad à l’été 2015. En 2016, une partie de l’équipe s’est déplacée pour valider le projet, qui finalement, va se dédoubler en deux programmes distincts.

L'école Ananda Bharaib de Mulpani

A une dizaine de kilomètres de la capitale, Katmandou, dans un petit village perdu au milieu des rizières, une école publique accueille 600 élèves, dont une majorité de fillettes, de 6 à 15 ans. Nous avons rencontré le directeur de cette école, Krishna Neupane, qui a été enseignant 10 ans là bas, avant d’en devenir le directeur, depuis 8 ans. Il est très attaché à son école, où enseigne également son épouse. Il nous a ouvert les portes de son bureau, puis de l’école, où nous avons fait une partie de badminton improvisée avec les enfants dès notre première visite.

Krishna nous a expliqué le fonctionnement de la scolarité dans les régions « rurales » du Népal : les jeunes filles ne vont pas systématiquement à l’école et sont bien souvent « réquisitionnées » par leur famille pour aider – dans les champs, ou d’autres travaux. Le pays a donc mis au niveau national en place une politique d’aide pour que les écolières retrouvent le chemin de l’école : les 360 écolières de l’ école Ananda Bhairab bénéficient d’une « bourse » de 400 roupies par an et par élève. Soit environ… 4 euros… Cela permet tout juste à l’école de payer le papier pour l’année…. Un autre système de bourse a été mis en place par ce directeur : deux associations locales dont le Rotary Club les aident et ont reversé 4000 roupies (45 euros) à l’école pour financer les bourses de 20 élèves sur une année. Les bourses sont distribuées sur des critères méritoires académiques, mais aussi de ressources financières de la famille, qui doit faire une demande. C’est une commission au sein de l’école qui évalue les dossiers et décide des dossiers à traiter en priorité.

L’équipe de Solibad a longuement discuté avec les élèves, et nous avons visité les maisons de 2 des élèves bénéficiant des bourses – elles vivent dans des maisons en dur, certes, et au milieu des rizières, mais à 4 dans une pièce pour l’une, ou 6 dans 2 pièces (cuisine incluse) pour l’autre, dans des conditions très spartiates : impossible de faire ses devoirs, il faut s’occuper des fratries, aider aux champs, etc.

A notre retour, nous avons donc mis en place un système de bourse, similaire au cadre déjà prédéfini par l’école et dans les mêmes conditions d’attribution aux jeunes élèves, en proposant à nos clubs partenaires, en France ou à l’étranger, de financer ces bourses, sur une période de 2 ans au minimum (soit 45€ par an, donc 90€ pour deux ans). Nous avons déjà fini les deux premières campagnes de parrainage de 31 jeunes filles, et allons sans doute continuer avec d’autres d’ici peu.

La bourse, que Solibad réceptionnera en début d’année sera envoyé à l’école directement et sera la seule dépense annuelle pour le club.

L'école de Nachya Pauwa Primary School

Parallèlement à cette action qui débute à la rentrée, nous avons commencé à travailler avec une ONG locale, Sahara Fondation, pour le deuxième volet de notre action au Népal : l’aide à la reconstruction d’une école.

Ce projet est financièrement plus lourd, avec un investissement plus important la première année pour refaire les « murs », et ensuite, pour simplement couvrir les besoins en matériel. Nous sommes actuellement en train d’évaluer la faisabilité et les coûts de la reconstruction d’une école située à 45 minutes de Kathmandou, dans un endroit de la vallée qui a été durement touché par le tremblement de terre. L’école Nachya Pauwa Primary School a été détruite aux deux tiers, avec un bâtiment entier abritant 4 classes complètement détruit. Les écoliers du village sont pour certains obligés de faire une longue marche pour aller ailleurs, mais la plupart sont désormais déscolarisés, dans un environnement extrêmement pauvre, où la grande majorité des parents ont quitté le village pour travailler dans les Pays du Golfe, laissant leurs enfants à la garde des grands parents. L’activité principale du village est la production d’alcool local, particulièrement fort, auquel sont confronté les enfants dès leur plus jeune âge. La communauté Tamang qui occupe ce village est l’une des plus basses castes du Népal (cela fonctionne un peu comme en Inde), ce qui n’aide pas la facilité d’insertion des jeunes.

Notre projet est – via la fondation Sahara, en contact en permanence avec les élus de la communauté – d’aider à la reconstruction de l’école, et dans un deuxième temps, d’instaurer des classes d’éveil aux dangers de l’alcool et d’hygiène de vie, de cours de nutrition, etc.

Ce projet est toujours en cours d’élaboration, il a pris du retard avec la crise sanitaire de 2020. Nous vous tiendrons au courant dès que nous en saurons plus sur les coûts de reconstruction de l’école et comment mettre en place cette action.

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